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Yoga La Saulce Alpes du sud

Yoga La Saulce Alpes du sud

École de yoga Nâtha agréée FFEY. Bols chantants. Méditation. Tantra. Partenariat Népal Contact: jean-pierre.niaulon@wanadoo.fr

Vipareeta Karani, inverser le cours du Temps.

jp —

Namaste!

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Vishuddha Chakra est le centre énergétique de la gorge.
Espace immense aux 16 rayons, il tient lieu de réceptacle pour les 4 éléments que sont la Terre, l'Eau, le Feu et l'Air, qu'il sublime et transcende en un 5ème élément, l'éther.
Relayant les fonctions thyroïdienne, respiratoire et acoustique, Vishuddha est souvent encombré par des empreintes expérimentales liées à l'audition, au verbe, au langage, à la communication.

De nombreuses techniques sont possibles pour nettoyer et purifier cette zone très sensible et souvent nouée.
Je vous propose aujourd'hui l'exercice nommé Viparita Karani Mudra.

Il s'agit d'une posture inversée, pieds en l'air, soutenue par un appui sur les épaules, les mains venant se caler dans le creux des reins.

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Dans un premier temps, le regard se fixe sur les orteils, dans la plus grande immobilité.
On y laisse agir la pesanteur, en prenant conscience du drainage naturel qui se fait tant au niveau lymphatique qu'énergétique.
Pour plus d'efficience, l'immobilité doit être parfaite, les pieds joints à la verticale, légèrement portés vers la fontanelle;

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Après quelques minutes dans cette position, on va rajouter un verrouillage de la gorge en portant le regard vers le pubis.
Là, avec les yeux fermés on installe un souffle en SamaVritti ( 4/4/4/4), en prononçant sur l'expiration le ronronnement de Bramhari (sorte de ronflement guttural, à découvrir avec un enseignant de pranayama).

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La descente vers la gorge des contenus des Chakras inférieurs donne une double sensation: un allègement des pieds et des jambes (très utiles contre les varices) et une pesanteur et un réchauffement de la zone de Vishuddha, qu'il convient de vider avec le souffle.

Pour les personnes qui ne peuvent pas prendre la posture avec confort, plusieurs adaptations sont possibles, dont celle avec les talons appuyés au mur, et d'éventuels coussins sous les reins ou la nuque.

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Une très belle pratique, accessible, pour 'penser le monde' avec ses pieds!

 

Amrita

 

Il est dit qu'au fond de notre gorge, le nectar lunaire d'Amrita, Ambroisie, s'écoule goutte à goutte comme d'une stalactite (la luette?) vers le feu de Samana, dans le ventre.

Ce processus de combustion, indéniablement lié au va-et-vient incessant de la respiration, consume lentement le potentiel de vie, affaiblissant peu à peu le lien qui unit Kundalini au corps physique, AnnaMayaKosha.

C'est le compte à rebours d'une vie humaine.

 

Les postures inversées, pieds en l'air, telles que Vipareeta, mais également d'autres techniques (Jalandhara bandha, Khechari Mudra, Kumbhakas...) permettrent d'inverser l'écoulement, d'économiser Amrita, de prolonger le cours de cette vie.

 

Vipareeta Karani, inverser le cours du Temps.

Enfin,

posture spontanée de renouvellement et d'humilité, Viparita permet d'inverser les rôles, et d'accepter de penser avec (ou comme?) ses pieds.

Le mental n'a plus cours pendant les pauses de souffles, et avec les racines tournées vers le ciel, le yogin accepte de lâcher-prise et de perdre le contrôle illusoire que son mental impose en toutes circonstances.

Vipareeta Karani, inverser le cours du Temps.

Aider les enfants à Être vraiment là.

jp —
Aider les enfants à Être vraiment là.

Namaste!

Etre là, et vraiment là, ici et maintenant… voilà l’essence de la méditation… Mais ce n’est pas forcément si simple à atteindre avec un enfant : qui n’est pas encore réveillé et pense à son cauchemar, qui est angoissé à cause du contrôle de maths de toute à l’heure, qui rumine après la dispute avec son frère à propos du ballon lancé chez les voisins, qui ne pense qu’au prochain épisode de son émission préférée, qui est triste d’avoir quitté papa ce matin pour rejoindre maman ce soir…

La méditation de pleine conscience est un outil précieux pour aider nos enfants à devenir des adultes heureux demain…Nous vous proposons ici quelques exercices à piocher en fonction de votre inspiration pour entrainer les enfants à la pratique de la méditation.

C’est par une pratique régulière, suffisamment ludique pour qu’ils en aient envie, que les enfants apprendront petit à petit à méditer, ce qui leur permettra :

  • d’apprendre à mieux gérer leurs émotions,
  • de développer leur créativité,
  • d’améliorer leurs capacités de concentration,
  • de savourer des moments de plaisir,
  • de mieux vivre avec les autres…


Ces exercices peuvent se pratiquer à la maison, en classe, à l’intérieur, à l’extérieur, le matin, à midi ou le soir… On peut en abuser sans modération… pour une fois que c’est permis

Aider les enfants à Être vraiment là.

Mihály Csíkszentmihályi, psychologue hongrois contemporain, un des plus grands chercheurs au monde en psychologie positive, considère que l’individu est le plus heureux lorsqu’il est complètement absorbé par une activité. Cette ultra concentration, expérience intense ou optimale qu’il appelle « flow », se traduit chez l’individu par un sentiment de joie, d’accomplissement, de liberté avec la perte de la notion de temps.  Il ne s’agit bien entendu pas de viser la concentration optimale en continu via un activisme permanent, la rêverie est aussi importante pour le développement. Mais l’idée est d’être vraiment  à ce qu’on fait quand on le fait et d’éviter la dispersion et le zapping continu. 

On peut utiliser la série des 3 questions qu’il posait à n’importe quel moment aux participants d’une expérience internationale pour rendre les enfants présents à ce qu’ils sont en train de faire et relier le moment à leur état intérieur :

  1. Qu’est-ce que je suis en train de faire ?
  2. Suis-je concentré ?
  3. Comment est-ce que je me sens ?

On peut accrocher un panneau avec ces trois questions au-dessus du bureau dans sa chambre, sur un mur de la classe, à la cuisine… pour que les enfants pensent à se poser ces questions également en toute autonomie.

Aider les enfants à Être vraiment là.

Quelques exercices pour se centrer sur le corps et ressentir ses différents états :
 

  • La petite fourmi :  qui fait voyager une petite fourmi du bout de l’orteil au sommet de la tête. La petite fourmi escalade des montagnes, se perd dans les poils des jambes ou les cheveux, tombe dans le nombril, affronte le vent qui sort du nez, glisse sur le toboggan du nez… bref une façon de ressentir des chatouillements imaginaires sur tout le corps…
  • La toupie et le bouddha : on fait tourner les enfants sur eux-mêmes un certain nombre de fois à la manière d’une toupie, puis on les assoit et on leur demande de décrire ce qu’ils ressentent… Après, on leur demande de s’asseoir comme un bouddha, de respirer calmement pendant une minute puis après une inspiration et une expiration profonde, on leur redemande de partager leur ressenti…
  • On peut également leur proposer de faire le baobab et l’imaginer au milieu d’une forêt sentant le vent, les mouvements des autres arbres…
  • Lorsque les enfants expriment des émotions, on peut les re-centrer sur leur corps en leur demandant : Quand tu es heureux, quand tu es triste, ou quand tu stresses, où le ressens-tu dans ton corps ? On peut utiliser une silhouette vide et demander aux enfants de venir positionner sur la silhouette l’endroit où ils ressentent l’émotion. Certains dessineront une croix sur le front, d’autres un gribouillage au niveau du ventre… des images parlantes apparaîtront certainement.
  • On peut s’entrainer à ressentir le froid : « Quand tu rentres dans la mer froide ou que tu prends un glaçon, qu’est-ce que tu ressens ?... » en se concentrant sur les sensations, ils oublient que cela fait mal…
  • On peut aussi utiliser un photo-langage en disposant des photos et en demandant aux enfants de choisir celle qui représente le mieux ce qu’ils ressentent à cet instant. Quelques idées de clichés : un lion qui dort, une limace, un feu d'artifices, une boule de pétanque, un soleil…
  • On peut demander aux enfants de pratiquer la marche en conscience au ralenti : je ferme les yeux et je commence à marcher. Je soulève lentement le pied, puis je sens le contact du talon sur le sol, le pied qui se déroule, le talon qui se soulève, le poids qui repose sur les orteils… je perds quasiment l’équilibre quand mon pied décolle…
Aider les enfants à Être vraiment là.

On pourrait comparer notre cerveau à une boule à neige que l’on agite… Quand nous sommes préoccupés, nous pouvons être tentés de suivre nos pensées qui vont dans tous les sens comme la neige dans la boule… Avec la méditation, on apprend à faire tomber les flocons pour que la neige ne tourbillonne plus et que tout soit calme.

C’est dur d’arrêter de penser… si je vous dis de ne pas penser au petit chaperon rouge, vous risquez immédiatement de penser à une grand-mère, au loup, à la forêt… le rouge vous fera penser aux tomates que vous avez eues ce midi à la cantine, à une rose… Vous repenserez peut-être au manteau que vous avez perdu, à l’heure du goûter qui arrive et où vous aurez peut-être des galettes…

Nos pensées sont très présentes et la méditation vise à nous aider à comprendre que ce ne sont que des pensées et pas forcément la réalité. A la manière des nuages dans le ciel, ces pensées seront poussées par le vent, par d’autres pensées… 

C’est d’autant plus important de comprendre que ce ne sont que des pensées et pas la réalité que, parfois, celles-ci sont plutôt négatives : quel enfant n’a pas un jour pensé « j’y arriverai jamais », « j’ai toujours peur », « je suis trop timide »,… Jeanne Siaud-Facchin parle de « Radio critique » qu’il faut savoir éteindre…. Russ Harris, psychothérapeute installé en Australie, qui organise des ateliers de thérapie ACT, dit que ce ne sont que des « histoires ». En prenant conscience de ces pensées ou de ces histoires, nous apprenons à les tenir à distance et nous pouvons chacun diminuer consciemment leur fréquence…

On peut ainsi proposer aux enfants :

  • De faire stop avec la main dès qu’ils entendent une pensée négative émise par un copain ou une copine
  • De donner un titre à ces histoires : "tiens, je reconnais l'histoire du timide"
  • De faire un tableau des pensées ou histoires pipeau dans lequel on écrit à gauche les pensées négatives et à droite un exemple qui démontre que l’on a réussi à faire mentir cette pensée
 
Aider les enfants à Être vraiment là.

Bhastrika thoracique. Lumière du coeur.

jp —

Namaste!

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Voici un prânâyâma que nous travaillons actuellement en pratiques de débutants, et qui vise à stabiliser le coeur dans un état de non-dualité.

Cependant, avant de s'essayer à cette pratique puissante, il est bon de rappeler que:
* L'exercice doit être précédé de quelques minutes de souffles préparatoires ( NadiShodana est idéal).
* La respiration doit être la plus abdominale possible.
* On ne doit pas excéder 10mn de pratique.
* Il faut s'abstenir en cas de trouble de la circulation, de la tension artérielle, et cesser avant de ressentir tout vertige.

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Ces considérations prises en compte, le Bhastrika thoracique est un exercice dynamisant, voire euphorisant, qui génère un délicieux espace de lumière dans Anahata.

Pour commencer, s'asseoir dans une posture aisée que l'on pourra tenir sur la durée.
Sukhasana ( le tailleur)  est peut-être l'assise idéale; y observer la respiration pour la faire descendre dans le pubis.

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Inspir qui gonfle l'abdoment, expir pubienne.

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Puis, à l'aide de Nasagra Drishti, respirer environ 5 mn avec la narine droite exclusivement (Surya Bedhana).
Changer et respirer ensuite 5mn du côté gauche (Chandra Bedhana).

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Equlibrer enfin, ne inspirant de façon altenre, c'est NadiShodana, l'échauffement des Nadis, afin que le corps énergétique -Prânâmâyâkosha- puisse recevoir sans dommange l'énergie du Bhastrika.

Poser alors les mains sur la poitrine.
Le toucher direct avec la peau, nudité, est très favorable à l'exercice.

On pourra favorablement placer le centre de la paume des mains sur la pointe des mamelons ( adharas du coeur)

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Inspirer doucement en levant les coudes, sans quitter le contact avec les seins, et en mentalisant le bija [Ham].

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Faire un kevali (petite rétention à plein), en verouillant la base (Mulabandha). Puis souffler et refermer les aisselles, en finissant le bija [Sa].


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Ouvrir ainsi en cadence plusieurs fois les 'ailes du cygne', jusqu'à maintenir en haut lors d'une grande rétention à plein, puis vider une dernière fois et tenir à vide, bras resserrés sur les côtes aussi longtemps que possible.

Pendant cette rétention à vide, visualiser le coeur comme une graine, un bindu lumineux qui irradie la pureté de la lumière du [Om] loin autour de lui, jusqu'à MannoMayaKosha.


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Réitérer au moins trois fois ce cycle.

Le centre du coeur perdra progressivement son mouvement oscillatoire inféodé à la nature duelle du Souffle qui nourrit l'égo ( Inspir/Expir; J'aime/Je n'aime pas; Désir/Aversion; etc...).

De Rajas, la guna dominante deviendra Sattva.

Cette nouvelle stabilité nous fait entrer dans la dimension réelle d'Anahata, loin du tumulte émotionnel, dans l'espace originel de l'Amour inconditionnel.

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Je vous souhaite de belles expériences au coeur de Vous-mêmes!

JP
06 74 00 92 97
 

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