Yoga La Saulce Alpes du sud

Namaste!



Le ' deuxième' Chakra, localisé topographiquement dans le pubis et la région sacrée, correspond à la sphère sexuelle, porteuse de l'immense énergie d'Ojas.

Liée à l'élément Eau, c'est la région du potentiel infini de (pro)création.
On y représente souvent un vaste océan, dont les profondeurs abyssales cachent tous nos secrets, désirs et aversions, refoulements stockés-là bien souvent à notre insu.

Si le Chakra de la base est le siège de l'Inconscient, Svadhistana est celui du subconscient.

De cet océan primitif  où réside Makara, le reptile crocodilien à queue de poisson, émerge une île paradisiaque.

Equivalente à l'Avalon des légendes Arthuriennes, c'est un refuge sûr, un Havre, pour qui cherche à explorer la vastitude de ses tempêtes émotionnelles, naissant des vents du désir et de l'aversion.



Le Tantrisme prétend que cette île est le jardin des Divinités telles que Saraswati ou Lakshmi, ou encore Kama, Seigneur des plaisirs.




Ce n'est pas sans rappeler l'allégorie de notre Pinocchio occidental, qui sur l'île aux plaisirs sombre dans ses plus bas instincts jusqu'à y devenir...un âne!





Plonger dans la posture de Bhadrasana revient à sonder, avec courage, nos enchaînements les plus  secrets.
C'est aussi déployer depuis le pubis une exceptionnelle énergie sexuelle pour que nos souhaits se réalisent.

La posture débute en assise, plante des pieds liées.




Avec les yeux fermés, on va réciter ou visualiser un souhait (Samkalpa), pour soi-même ou pour Autrui.
On peut bien sûr exprimer le désir d'un changement, un prière, pour l'humanité entière, l'Unvivers au niveau global.

Le mains encapuchonnent les orteils ou bien dessinent le vigoureux Linga Mudra, antenne érectile génératrice d'énergie.




Le souffle sera un Bhastrika ou Murcc'Ha, plus ou moins rythmé et intense, mais toujours avec Mulabandha, et avec tenue à plein et à vide.



La tenue à plein se joue en assise, tête relevée, puis souffler en se baissant nez vers les orteils.

Là, arrêter l'oscillation et tenir à vide, nez toujours posé aux bout des pieds, voire même au-delà pour embrasser la Terre.



Sentir le lien puissant entre la base et la Terre, l'ouverture du bassin, et la formidable ascension d'énergie lorsque l'on se redresse en inspirant.

Pour que le voeu se réalise, il faut le garder dans le mental en permanence, et réitérer patiemment les oscillations pendant au-moins 10 mn. Pratiquer ainsi tant que l'objectif n'est pas atteint.





Avec Bhadrasana, l'énergie est insufflée pour que tout devienne possible.

Que vos souhaits se réalisent, c'est en tout cas mon souhait personnel! ;)

JP
06 74 00 92 97

Le second est une méditation guidée (9 mn43):

La troisième est une répétition du Bija-mantra [VÂm et [Om Kundalîni:

La dernière ( en Anglais ) présente la posture avancée de RajaKapotasana ( 2mn 30): 

JP 
06 74 00 92 97

Namaste!

Dans la culture japonaise si complexe et spirituelle, le hara est loin d'être une simple partie de l'anatomie humaine. C'est dans le hara que réside l'esprit vital de l'être humain . Physiquement , le hara est un point situé à cinq centimètres ( ou trois doigts) au dessous du nombril et qui porte le nom de Tan-Den, il s'agit à peu de choses près de l'espace qui entoure Swadhistana Chakra, un lieu nommé Bhavsaghar dans le Tantrisme. 

C'est dans cette zone que nous pouvons puiser sérénité, force et sécurité. La présence du hara dans notre corps est concrète et tangible. Elle se trouve à la hauteur de la charnière sacro-lombaire et elle ressemble au toucher à une boule de pétanque. 

Le hara est le point d'appui permettant à la colonne vertébrale de se redresser naturellement.

Les japonnais ont accordé une grande importance au hara, ils ont même développé une conscience du hara . Le hara détient toutes les fonctions physiologiques et psychologiques de l'être humain étant donné qu'il est considéré comme le centre de la vie instinctive et intuitive. Être centré sur son hara c'est être solidement ancrée sur terre.

Prendre en main son hara est une question d’entraînement et d'exercices au quotidien, c'est une question de souffle : respirer dans le hara c'est respirer sous le nombril . Il est appelé par le docteur M. Durckheim : l'être essentiel, ainsi plus notre égo diminue, plus le hara prend sa place , faisant effacer en même temps , et après un bon nombre d'exercices, le haut du ventre et la région de l'estomac . 

Le hara sert d'appui au souffle, pour qu'il monte tel une colonne d'air dont le rôle est d'ouvrir les clavicules , de passer à travers les muscles et les os lorsqu'on lève ou étire les bras. Plus on maîtrise le hara , plus le souffle prend la place du mouvement , l'ouverture du corps en est la conséquence.

Le hara descend dans les jambes ,non crispées, pour nous enraciner dans le sol, nous donnant ainsi un équilibre inébranlable.

Retrouver son hara est synonyme d'une meilleure communication avec les autres. une vraie communication doit être menée de ventre à ventre, et non de bouche à oreille. Concerné par les centres médullaires de l’instinct ( centre de Fuite ou de Lutte) le hara nous permet par conséquent d'être moins irritable, difficile à contrarier, et à mettre en colère; avoir cette attitude n'implique pas un refoulement de nos émotions, mais une meilleure orientation ce qui les empêche de nous submerger.