Yoga La Saulce Alpes du sud

Namaste!



Nos Chakras sont particulièrement sensibles et réactifs aux vibrations exogènes (sons, couleurs,vagues,ondulations...) et endogènes( mantras, bijas,ujjayin,voix,chant...).

Le yoga se doit donc être une activité sonore et bourdonnante, en un mot: vivante!

La pratique des bijas nous amène à Brahmari, le ' 'vrombissement des mille essaims d'abeilles'.



Cette vibration, sorte de [Mmmmhhhhh] guttural, se place dans une attitude de Prathyâdhâra (retrait des sens):
oreilles bouchées par les pouces et majeurs appuyés à la fontanelle.



Brahmari se pratique préférentiellement en assise, par exemple en Ardha-Padmasana (demi-lotus).

Après avoir pris une inspiration lente, épanouir la poitrine, tenir un peu à plein puis ' ronronner' sur l'expiration, en plaçant le mental dans un des Chakras, en commençant soit par Sahasrara soit par Muladhara;

circuler ainsi de centre en centre, avec un mulabandha ferme et stable.

Dans une version plus avancée, on peut osciller sur l'expir, en descendant le front vers le sol.
Replier alors progressivement les coudes, afin de refermer les adhâras des aisselles.

En revanche, pour un travail en douceur on pourra se placer en Savasana, pieds un peu écartés:


Ainsi allongé, les bras se reposent au sol pour boucher les oreilles:

Brahmari éveillera paisiblement l'ensemble de vos Chakras et nadis, comme un baume cicatrisant les failles, les samskâras et contenus indésirables qui nous perturbent en sourdine.

JP
06 74 00 92 97
 

Namaste!

Travailler en Paschimottanasana en yoga, permet de s'unir avec le feu intérieur, d'aller le chercher dans les tréfonds de la froidure ignorante où nous avons laissé sédimenter nos hivers intérieurs.

Ce 'Grand étirement vers l'Ouest', se prend progressivement, le temps que les muscles, tendons et ligaments inhabituellement sollicités retrouvent une flexibilité suffisante.

Grands dorsaux, obliques, cuisses et genoux, tout va contribuer à ramener une fluidité énergétqiue dans les 3 nadis (Ida, Pingala, Sushumna) en même temps.

Ainsi, avant de vouloir atteindre l'extension maximale, il faudra appréhender la posture progressivement, en respectant le corps qui ne manquera pas de geindre et nous rappeler à nos rigidités ( arrière des genoux, bas du dos, trapèzes....).
S'entraîner ou s'échauffer un temps en descendant doucement dans la pince assise.

Puis, quand la flexibilité le permettra, venir crocheter les gros orteils, ou à défaut les chevilles.

Si c'est possible, il faudra lever un peu les coudes por délier les nadis latéraux, et faciliter la circulation de Prâna et Kundalîni.

Ainsi installé(e), on placera un bhastrika prânâyâma, avec un mulabandha à chaque expiration, et une concentration fermement ancrée dans le Chakra racine.

Chaque poussée vise à débloquer le souffle et à raviver la flamme de l'énergie intérieure.

C'est le réveil du serpent Ananta, la montée de chaleur dans la colonne axiale.

On pourra s'appliquer patiemment à faire 3, 5 ou 7 cycles de bhastrikas qui dureront une minute, en les séparant par des contre-postures du type Apanasana.

Ou encore Supta Kapotasana

Alors qu'en ces temps obscurs le soleil descend inéluctablement vers l'Ouest, notre soleil interne compensera, par une resurrection bienvenue, assurant dynamisme, immunité et joie.

L'effort et le jeu en valent... la chandelle!

Jp

Namaste!



Le déclin des lumières est en cours, l'équinoxe d'automne ouvrant le passage vers la grande obscurité.

Quand le soleil n'est plus disponible dehors,quand la froidure menace de figer nos mondes,  il faut savoir faire vibrer l'énergie intérieure, et pour cela, Baddha Konasana est une posture tout indiquée.

La grande ouverture que l'asana propose est une invitation à aspirer Apana, la chaleur sourde de la Terre.

Baddha est une syllabe signifiant 'lié', et ici ce sont les plantes de pieds qui se touchent, sur la plus grande surface possible.




Le sol, les pieds, les os et l'anus étant associés au Chakra Muladhara, il est essentiel de placer une fermeture stricte de la base (Mulabandha).




Ci dessous, une video montant comment entrer et sortir de la posture (cliquer sur le lien)

http://www.youtube.com/watch?v=D1e0gQBenlE


En s'allongeant sur le dos, on va d'abord observer les ouvertures: hanches, genoux, poitrine, sexe...

Puis placer dans cet espace, dans ce yantra, quelques respirations de la vague:

* Une inspiration longue, un Kumbhaka à plein, et une souffle lent comme une vague qui remone du coccyx à la fontanelle.

                Le mental se stabilise dans l'axe.



* Puis pratiquer quelques kapalabhatis, en vue de nettoyer chaque chakra, et finir par des Bhastrikas.


Dans les pratiques avancées, le bhastrika s'achève par une rétention à poumons vides, tenue par un léger Uddiyana bandha.

Je rappelle à ce propos la prudence de mise sur la pratique de ce bandha, auquel il vaut mieux s'adonner en présence d'un professeur.




Pour les personnes en délicatesse avec leurs lombaires ou cervicales, il faut placer des oreillers sous les zones sensibles.

On peut même pratiquer en assise, en tenant les gros orteils, Uddiyana compris.




Au-delà des bienfaits sur la souplesse et la physiologie ( stimulation immunitaire...) Baddha Konasana est une capture d'énergie, un yantra sacré source de stabilité et de longévité, amenant le pratiquant à davantage de contrôle émotionnel, à moins de déperdition de prana.

C'est la posture de Ganesha lui-même.



Je vous souhaite de belles pratiques!
JP
06 74 00 92 97